Oeuvres de Buxtehude, Förtsch, Kerll, Krieger et Schmelzer
Musæ Jovis – Pieter De Moor
CD1
total time: 52:26
Recorded on June 26th, 27th, 28th, 2015, at Beaufays Abbey, Belgium.
Engineered, recorded, edited and mixed by Jo Cops.
Produced by Mark Steyaert.
Album includes a 44-page booklet with extensive notes and listening guide
in four languages.
LES OEUVRES
“Tota vita christiani boni, sanctum desiderium est.” ““Toute la vie d’un bon chrétien est l’aspiration à la sainteté.” (Saint Augustine, In Epistolam Ioannis ad Parthos tractatus decem 4.6)
Cette pensée est celle d’un Père de l’Eglise: Augustin d’Hippone, un saint pour les catholiques romains comme pour les anglicans et un maître en théologie pour beaucoup de protestants, ce qui explique la dévotion à partir de laquelle beaucoup d’oeuvres musicales religieuses sont composées.
Bien que Augustin ne fut pas un défenseur totalement acquis à l’usage de la musique à des fins religieuses (dans ses Confessions, il met en garde contre la musique procurant une satisfaction purement sensorielle au lieu de transmettre la vérité divine), lui-même appréciait certainement la musique, surtout les hymnes, car par les textes ils approfondissaient sa dévotion. Puis les premiers compositeurs baroques ont utilisés des styles musicaux nouveaux avec textes religieux afin de pouvoir toucher leur public. Le but de leur esthétique était de transmettre à leurs auditeurs ces atmosphères émotionnelles idéalisées (joie, tristesse, …). Pour y arriver ils ont employé des principes rationnels, objectifs, semblables à la rhétorique, les éléments de base de l’art ancien de l’éloquence qui poursuivent le même but.
Des styles italiens novateurs comme l’opéra et l’oratorio, tous deux ayant pour base les mêmes concepts rhétoriques, se sont répandus très rapidement à travers toute l’Europe et c’est dans les régions de langue allemande que les modèles
furent développés avec le plus d’ardeur. Le programme de ce CD Sanctum Desiderium est une soigneuse sélection de compositions allemandes du dix-septième siècle qui expriment un désir sacré en le traduisant aussi par des images musicales.
LES INTERPRÈTES
Ceci est le début d’un motet à six voix de Nicolas Gombert composé comme épitaphe de Josquin Desprez. L’invocation des muses divines qui sont aux sources de l’inspiration artistique en poésie et en musique dans l’antiquité, nous rappelle les intentions des premiers compositeurs de l’époque baroque de retrouver les idéaux du théâtre ancien. À cette époque les compositeurs ont commencé à traiter de façon particulière l’expression du mot et sa compréhension. Si nous suivons les muses, un retour à leur musique au vingt-et-unième siècle signifie mêler l’imagination et la pensée pour toute activité musicale.
Le mélange de ces qualités est le but de l’Ensemble des jeunes solistes de musique ancienne “Musae Jovis” dans leurs explorations du répertoire connu et inconnu des dix-septième et dix-huitième siècles. C’est en 2015 que, autour du ténor Pieter De Moor, fut constitué “Musae Jovis” qui comprend 2 violons, viole de gambe, théorbe et un orgue ou un clavecin. Les membres, aux talents différents et variés, proviennent des conservatoires belges de Bruxelles et Leuven hautement renommés et nous promettent une vigueur toujours plus féconde!
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